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2013-07-05Half Ironman de Nailloux**4

Après les championnats de France de duathlon et 4 grands prix D1, place à la saison de triathlon ! J’ai comme objectif les half iron man du mois de septembre, mais pour voir où j’en suis je décide de m’inscrire à celui de Nailloux, à 30min de Toulouse. Car petit détail, c’est en fait mon 1er triathlon :-)

Malgré tout je ne suis pas trop stressé, je prend la course comme un entraînement. Très vite, je sens que la principale difficulté va être la chaleur : 35 degré à l’ombre annoncé, et sans ombre sur le parcours. Moi qui me déshydrate très rapidement et suit sujet aux crampes, j’appréhende un peu, surtout pour mon 1er tri.

Bref il faut y aller. Un peu plus de 200 concurrents, départ dans l’eau pour une boucle de 1900m dans le lac de la thésauque. Je démarre très tranquille, car de toute façon en vraie pierre que je suis dans l’eau, je suis incapable d’aller vite !! Les bouées me paraissent très loin, mais finalement j’arrive au bout, non sans avoir crampé dans les 50 derniers mètres et terminé en brasse. Je me dis que la journée va être longue…

On se reprend et hop je sors du parc, je pointe à la 82e place à 13 min du 1er. C’est bon ça va le faire ! Très bonnes sensations sur le vélo où je commence ma remontée infernale. Le parcours vélo est difficile, dans les coteaux du lauragais, une succession de faux plat montant et descendant et de petit « coup de culs » de quelques centaines de mètre, le tout sur un revêtement assez rugueux. Bref ce n’est pas aujourd’hui que l’on va affoler les chronos, mais pour avoir étudié les résultats de l’année dernière, je sais qu’il faut que je roule à environ 35km/h de moy pour rivaliser avec les premiers.

Après le premier tour, je suis à 35.5 donc je sais que je suis bien, j’ai remonté bcp de monde mais je ne connais pas mon classement. J’ai de très bonnes jambes, j’en garde un peu sous le pied mais la soif se fait sentir, et les petits bidons de 50cl du ravito sont bu entièrement dans les 10 secondes qui suivent, et il faut attendre 10km pour le ravito suivant.

Au 50e km, ça ne manque pas : grosse crampe derrière la cuisse, plus possible de pédaler, obliger de poser le vélo, de marcher un peu et de m’étirer. Je perd de précieuses minutes qui me coûterons le meilleur temps vélo mais je ne m’affole pas, je remonte sur le vélo et je fini sans tirer sur les pédales pour ne pas ressentir la crampe.

Arrivée au parc, on m’annonce 10e avec 14 min de retard sur le premier. Je ne perd donc quasiment rien sur la tête de course malgré mon arrêt et je pense être capable de jouer la gagne si je suis capable de courir mon semi marathon en 1h20. C’est donc remonté à bloc que je pars pour la course à pied, partie sensée être ma spécialité.

Malheureusement, couvert de crampes et sans pouvoir poser ma foulée sur un parcours trail et boueux par endroit, le semi marathon fut pour moi un véritable chemin de croix. Je termine dans la douleur, en m’arrêtant par moment pour m’étirer ou rester sous les douches disposé sur le parcours.

Je continue tout de même jusqu’au bout car je gagne tout de même encore des places, les concurrents devant moi craquant un à un. Je suis à la limite de tomber dans les pommes mais il parait que je suis arrivé à passer la ligne (avec le coup de chaud je n’ai plus aucun souvenir de la fin de course…).

Au final je prend tout de même une 4e place, mais bien loin des 3 favoris (Gaspariau, Save, Prouzet, 12 min d’écart sur le 1er) car je n’ai pas réussi à reprendre en course à pied le temps perdu sur la partie natation.

Vu le nombre d’abandons sur la course, je me dis que c’est déjà pas si mal d’avoir fini, et le résultat est encourageant vu la manière dont j’ai terminé.

Maintenant place aux vacances et à une petite coupure, avant de repartir à l'entraînement pour la 2nde partie de saison en septembre