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retourCompte rendu de course
2014-06-29Ironman de Nice***26

Nous voici enfin à Nice pour le plus gros challenge (pour le moment) de ma carrière sportive, l’Ironman. 6 mois de préparation intense, beaucoup de sacrifices, mais depuis quelques semaines une irrésistible envie d’en découdre !

La préparation n’aura pas été de tout repos mais je suis assez confiant. Avec 6 mois de repos forcé en course à pied, je sais qu’il me manque pas mal de kilomètres pour espérer terminer dans de bonnes conditions une épreuve aussi longue, mais je compte sur mes progrès à vélo pour faire la différence, et sur mon mental pour limiter la casse sur le 2e semi marathon.

Mon dernier half de préparation (triathlon half du Salagou) effectué 3 semaines avant m’a permis de paufiner les derniers réglages et de faire le plein de confiance. Je n’ai pas mis la news en page d’accueil mais vous pouvez retrouver le compte rendu de cette course sur cette page

Pour les amateurs de chiffres, j’arrive sur cet ironman avec au compteur depuis le 1er janvier :

- 8500km à vélo
- 700 km à pied (à partir du mois d’avril)
- 240 km de natation

Le décor est planté !

Nous arrivons sur place avec Manon le jeudi soir, afin de pouvoir bien nous reposer et nous préparer sans stress. Petit footing sur la promenade des anglais pour se dégourdir les jambes et repérer les lieux. Le vendredi se déroule en mode vacances et ça fait beaucoup de bien : grasse matinée, récupération des dossards, visite des partenaires au stand expo, sieste, petite séance natation en mer pour prendre la température de l’eau (ben oui quand même un peu de sport !). La pression monte doucement…

Plusieurs membres de nos familles sont venus pour nous soutenir, les sms d’encouragements commencent à affluer…On n’est pas seul dans cette épreuve, on sent qu’il y a du monde derrière nous et c’est très important, cela nous aide beaucoup et nous donne encore plus envie de réussir ! (Et en même temps on se dit qu’on n’a pas intérêt de se louper…)

Le samedi, c’est le dépôt des vélos et des sacs de transition, prévu pour 18h. Malgré que l’on ait eu toute l’après midi pour préparer nos affaires, au moment de les laisser on est toujours dans l’angoisse d’avoir oublié quelque chose… Ais je bien mis mon dossard dans le sac bike ? Mes chaussettes dans le sac run ? Mes gels énergétiques dans mon singlet ? Quelle tenue pour le vélo, ils prévoient de la pluie non ? Et mon compteur, il est bien attaché ?? C’est donc pas très rassuré que l’on rentre à l’appart pour un dernier repas et vite se mettre au lit, car la nuit sera courte…



Réveil dimanche 29 juin, 4h du matin…ça y est on y est, c’est maintenant !! Vite un petit déj ! On n’a pas faim, on a mal dormi, et pourtant on ne sent pas du tout la fatigue et on est prêt à aller au combat ! On va enfin pouvoir en découdre, c’est maintenant que nos entraînements vos prendre un sens. On loue un vélo bleu (le vélib niçois) pour s’échauffer doucement en rejoignant le parc à vélo.

Une fois dans le parc, c’est le dernier check-in : vérification des vélos, installation des gourdes, enfilage de la combi…Tout est bon…Ah non ! Manon a oublié son bidon dans le vélo bleu !! Adèle viiiiite sprint !! Ouf cette fois c’est bon, on l’a récupéré, tout est prêt je crois, merci la petite sœur !

On entre enfin sur la plage par la rampe du centenaire. Il y a du monde partout, la tension est palpable, les visages tendus…On y est enfin…l’ambiance est indescriptible. Derniers encouragements de nos proches…

On décide de se positionner en 1ere ligne à l’extérieur (dans un sas de départ prévu pour les nageurs moins rapides) afin de pouvoir nager certes un peu plus de distance, mais sans être trop gênés.

Les dernières minutes d’attente sont insoutenables… Des regards s’échangent, sans rien dire…on se tient la main…on essaie de se détendre comme on peut… dans quelques minutes, c’est 3000 triathlètes qui vont se jeter à l’eau en même temps en direction d’une même bouée…6h25 les pros partent. Le DJ envoie du gros son mais on ne l’entend pas, c’est le vide dans nos têtes…

Enfin le départ est donné ! Je fais fi des galets qui me détruisent les pieds et me jettent dans l’eau. Et là dès le début c’est la bagarre ! Manifestement nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’idée de prendre un sas faible pour nager plus facilement…

Les premières centaines de mètres sont très difficiles, on prend des coups de pieds, des coups de poings, on se nage dessus, on boit la tasse, on se fait couler, on perd ses lunettes, son bonnet… C’est la guerre ! Je décide de m’écarter des bouées et de prendre au plus large pour essayer de me mettre à nager convenablement.

Par moment on y arrive mais c’est assez compliqué et on se retrouve vite collé à un autre concurrent.

L’avantage c’est qu’avec tous ces paramètres à gérer, le temps passe assez vite, et on arrive déjà à la fin du 1er tour de 1900m. Petit tour sur les galets et on repart. J’en profite pour remettre mes lunettes pleines d’eau en place et jeter un coup d’œil à la montre : 33’50 pour un objectif de 32’30 (1h05 pour les 2 tours). Bon vu le monde et la distance que j’ai du effectuer en plus, ce n’est pas si mal !
Je continue le 2e tour sur le même rythme, en économisant mes forces au maximum. Il passe aussi vite que le 1er et je sors de l’eau tout frais, c’est bon signe, en 1h07’40, ce qui sera le 586e temps. Pas si mauvais que ça surtout que mon GPS indique 4350m ! Houla…soit il y a un peu plus de la distance soit j’ai vraiment beaucoup zizzagué !

Je sors confiant et envisage une transition éclair pour commencer dès à présent ma « remontée fantastique »…Mais je vais vite déchanter…Car nouveauté cette année, pour se rendre au parc à vélo il faut emprunter un escalier très étroit…et vu le nombre de concurrents ça bouchonne.

Les gars qui sortent de l’eau loin de la tête de course comme moi n’ont pas l’air pressé : ça discute, ça marche dans les escaliers…alors que j’aurai plutôt envie de monter les marches 4 par 4 ! C’est une très grosse perte de temps par rapport aux leaders que je dois rattraper et qui ont pu sortir sans problème, et je commence à sacrément m’énerver.

J’arrive tant bien que mal à atteindre mon sac bike, à m’habiller puis à rejoindre mon vélo. Et là rebelote, tout un parc de 3000 vélos à devoir traverser vélo à la main sur un passage étroit. Un temps perdu énorme (en moyenne 2 à 3’ de perdu rien que sur la transition par rapport aux concurrents devant moi au classement final).Beaucoup trop de monde sur cet IM, il faut vraiment que j’arrive à nager plus vite…

Après moult slaloms et collisions involontaires, j’arrive enfin à atteindre la ligne au sol pour le départ vélo. Mais ici encore c’est la même chose, les gars s’arrêtent pile sur la ligne pour monter sur le vélo et chausser tranquillement leurs pédales en prenant toute la largeur de la chaussée…

C’est donc dans un état d’énervement très avancé que je vais commencer cette partie vélo, et ça va se ressentir dès les premiers km.
Je me cale à gauche de la route, j’appuie sur les pédales et commence à doubler les concurrents par dizaine. Je double rapidement Manon ce qui me donne un coup de boost supplémentaire (ouf elle est sortie de l’eau ! Pas très vite, mais elle est sortie et c’est bien là le principal, la course va pouvoir commencer pour nous 2).

Le temps est frais et il n’y a aucun vent sur ce début de parcours. Les 20 premiers km sont tout plats ou en léger faux plat montant et j’arrive en bas de la 1ère difficulté à plus de 41.5 de moy. Je connais bien le parcours et les temps de passage et je sais donc que je suis parti sur de très bonnes bases.

La 1ère côte passe tout seul et me conforte dans l’idée que je suis bien en jambes. Il faut dire que c’est la 1ère fois depuis janvier que je fais du jus, et donc que je monte sur le vélo sans avoir les cannes lourdes, et forcément ça change. Je double une flopé de concurrents, il y a vraiment beaucoup de monde !

Ma stratégie sur le vélo était de faire une très grosse 1ère partie, jusqu’au 110e km, car c’est là que sont concentrées les principales difficultés (2100m de dénivelé réparti entre les km 20 et 110). Puis de relâcher sur la fin de parcours, plutôt plat ou descendante, afin de débuter le marathon dans les meilleures conditions.

Après cette 1ère côte, on enchaîne des portions en faux plats montant, avant d’arriver sur une longue descente qui mène au pied du col de l’Ecre. On est au 50e km, ça passe très vite. Petit problème, il commence à pleuvoir…pas trop grave, je me dis qu’au moins je n’aurais pas trop chaud…

On attaque la principale difficulté, le col de l’Ecre, 20km de montée réparti ainsi : une première partie assez facile d’environ 6km à 4% jusqu’à Chateauneuf Grasse. Puis 3km assez dur (8-9%), qui se poursuit par un faux plat montant, et même quelques centaines de mètres en faux plats descendant. Puis ça remonte pas mal sur 1km jusqu’au village de Gourdon. A partir de là on tourne à gauche et on a l’impression de changer de monde : les paysages sont magnifiques, très peu de végétations, un décor lunaire…mais la route monte dur !! 6km à environ 6% de moyenne pour enfin atteindre le sommet au km70 de la course.

J’ai effectué ce col 3 fois au mois de Mai et je connais donc très bien mes allures dans chaque portion. Surmotivé par l’évènement, je suis plus rapide que lors de mes meilleurs passages. Je double toujours beaucoup de monde, et je commence d’ailleurs à rattraper des cadors, et même quelques pro, ce qui me booste encore davantage.

Je pense bien gérer mon effort, je vais vite mais je ne suis jamais dans le rouge. Mon objectif était d’arriver à plus de 30 km/h de moy en haut du col. Résultat : 31.5 ! Je saurai après la course avec mon strava que j’ai fait pratiquement jeu égal avec Bertrand billard (meilleur temps vélo) jusqu’à ce point du parcours…



(PS: cherche désespérément sponsor pour financer achat des photos de l'ironman...)

Il continue de pleuvoir, mais cette fois il commence à faire vraiment froid à cette altitude, les routes sont glissantes et il y a des virages dangereux, je suis obligé d’assurer dans les descentes pour éviter les chutes.

Arrive ensuite le long faux plat descendant vers Greolieres, puis la dernière grosse difficulté, la côte de Sainte Pons. Ici les jambes commencent à se faire un peu plus lourdes mais je sais que c’est bientôt la fin. Je suis un peu plus lent que lors de la reco, il vaut mieux que je gère de toute façon.

Je parviens quand même à doubler encore pas mal de triathlètes. Je rejoins Benoit Kuentz (il terminera vainqueur de la catégorie 25-29, juste derrière moi en 9h18) qui s’accroche dans les bosses en me suivant à 10m, et en qui je vais trouver un allié de circonstances pour les parties roulantes qui vont suivre.

En haut de la côte, on arrive sur une portion plate de 10km en aller retour. Très intéressant car cela me permet de jauger les écarts avec les adversaires devant moi, et de confirmer que je suis toujours dans le coup car je suis très proche de très bons adversaires, qui sont sensés m’avoir mis 15min sur la partie natation. Je sais que je suis en train de faire un gros vélo mais je dois garder des forces, la route est encore longue.

Encore une petite bosse assez raide pour arriver au village de Coursegoule, puis c’est la longue descente, rendue dangereuse en raison de la route mouillée.

Je garde Benoît en point de mire ce qui me permet de bien tirer mes trajectoires. Cependant je vais un peu moins vite car je ne veux prendre aucun risque (et je suis certainement moins à l’aise que lui en descente). Je me retrouve donc tout seul sur la fin, mais parviens encore à gagner quelques places (certains ont du vraiment se faire très peur et descendent sur les freins !)

On arrive enfin aux 20 derniers km de plat, les mêmes qu’à l’aller, sauf que le vent s’est un peu levé (de face bien sûr, sinon ce n’est pas drôle !) Je pensais finir en récup afin de bien commencer mon marathon, mais je me prends au jeu, je sais que je peux faire moins de 5h sur le vélo alors je continue de mettre du rythme. Je déboule sur la prom où je croise alors les premiers concurrents qui entament leur premier tour course à pied. Ils ne sont pas loin il y a du monde à rattraper !!

La fin du vélo sur la prom est magique avec tout le public massé sur les bords de la route ; je passe devant mes proches et entend leur clameur qui me donne des frissons.

Je pose le vélo en 32e position, avec un chrono de 4h55 pour le vélo, 7e temps au scratch, devant beaucoup de pros comme Jérémy Jurkiewich (4h57), et très proche de bons rouleurs comme Tyler Butterfield (4h54) ou Victor Del Corral (4h52). Mais c’est maintenant que tout va se jouer. Encore un peu loin cependant des 2 meilleurs temps (4h46).

Vous pourrez trouver sur mon strava l’ensemble de mes segments, très intéressant car je peux me comparer sur chaque portion du parcours à Bertrand Billard, dans les mêmes conditions de course.

La seconde transition est plus rapide que la 1ere car cette fois il n’y a personne dans le parc ! Très très grosse envie de satisfaire un besoin naturel…mais il n’y a pas de temps à perdre alors j’enchaîne directement sur le marathon.

Dès les premiers km, j’ai l’impression de ne pas avoir fait de vélo…Je me freine pour atteindre mon allure cible économique, 15km/h, base de 2h48. Je suis un petit peu plus rapide mais de toute façon je sais que je manque de km à l’entraînement et que quoiqu’il arrive je vais avoir du mal à finir. Je table donc sur un premier semi à 15km/h, mais les 10 km suivant plutôt à 13,5 / 14, et les 12 derniers comme je peux en alternant marche et course.



J’ai mis ma montre à sonner tous les 5km, et j’ai donc divisé psychologiquement mon marathon en 8 portions de 5km, puis une portion de 2km où je finirai comme je peux. Je regarde sur ma montre uniquement la vitesse moyenne de mon tronçon de 5km.

Je fais les 5 premiers à 15.5 km/h, puis les 5 suivants à 15.2, je suis facile, et je reprend un par un des concurrents. Le parcours se compose de 4 aller retour sur la prom, et on croise donc les concurrents de la tête de course. Pas loin derrière les favoris annoncés, on trouve des athlètes groupes d’âge qui me paraissent aller très vite et qui sont tout de même assez loin devant moi. Je regarde leur numéro de dossard et malheureusement à chaque fois ce sont tous des concurrents de mon groupe d’âge ! Mais c’est qui ces gars ils sortent d’où ?? Ce sera mon premier petit coup au moral, car je me dis que ça va être tendu pour la qualif… mais tout est jouable, ils peuvent avoir une défaillance et si j’arrive à courir en 2h55 je devrais ramasser du monde.

Cependant, dès le 2e tour, je commence à courir déjà moins vite…pourtant là je ne me freine plus du tout ! Ca commence à me faire peur car il reste beaucoup à faire, et d’habitude à l’entraînement je tiens bien plus longtemps à 15 km/h sans fléchir, même avec pas mal de vélo dans les pattes…Serais je déjà en train de payer une partie vélo un peu trop poussée ?

J’essaie de tenir le coup et d’atteindre comme prévu le 1er semi en étant le plus proche possible de ma vitesse cible. Je maintiens 14.5 km/h du 10 au 15e km mais mes forces s’amoindrissent nettement. Je décide alors de m’arrêter pour ma pause pipi, qui je crois a bien durer 2 min ( !!!)

Je repars vraiment dans le dur, je commence déjà à m’arrêter pour marcher 15-20s au ravito… je mange bien et m’alimente bien, et je repars tant bien que mal.

Fin du 2e tour je suis vraiment sec et m’arrête encore. Je pense à l’abandon… La course est sensée débuter au 3e tour et je suis déjà dans le rouge. Je m’étais préparé à être dans cet état mais pas si tôt…

Heureusement, je vois mes proches qui m’encouragent, je n’ai pas le droit de laisser tomber. J’essaie de me remotiver, je vois Manon au loin ce qui me redonne un peu d’énergie, du coup je la double, lui parle un peu et je retrouve quelques forces dans le début du 3e tour. Je suis un petit mieux, j’arrive à courir à 13.5/14. Aller courage, avec mon départ rapide ça peut encore le faire pour 2h55, je dois tenir ! Mais peu de temps après le peu de forces qui me restait va me lâcher à nouveau, les jambes brûlent, les mollets piquent…

Au demi tour du 3e tour (26e km) je n’ai vraiment plus rien et cette fois je n’aurai plus de force jusqu’au bout. Je suis en perdition, plus rien ne m’importe maintenant si ce n’est que de franchir la ligne d’arrivée…Je ne pense plus au chrono, plus à ma place, plus à Hawai.. Je cherche mes proches du regard pour tenter de retrouver un petit coup de boost, mais ils ne peuvent pas être partout… Je ne suis plus capable de courir et obligé d’alterner marche et course. J’essaie de courir jusqu’à chaque ravito, je cours à 12.5 environ. Aux ravitos je m’autorise le droit de marcher jusqu’à ce que ma vitesse moyenne descende à 12, puis je repars…

Enfin c’est le dernier tour ! Je ne connais pas mon classement, il y a du monde partout, on me double, je double, je n’ai même pas la force de regarder le nombre de chouchou des concurrents, je ne calcule plus rien, je veux finir… L’aller jusqu’à l’aéroport me paraît interminable… Mais il est où ce put… de demi tour ???

J’arrive au demi tour, je m’arrête et marche un peu. On m’encourage à ne pas lacher « c’est la fin pour toi, tu vas faire un super chrono, Hawai est au bout ». Je repars, je marcherai encore 4 fois dans les 5 derniers km…

A 1km de la fin je suis encore obligé de m’arrêter, les jambes ne me portent plus. Un concurrent me remotive encore… Je repars…puis dans le dernier km regain de force, je regarde enfin mon chrono, je vois que je peux encore faire un bon temps, c’est la fin, je souffre mais je suis capable de relancer… et c’est enfin la finish line, je savoure, je suis heureux, d’avoir fini, je pense à tous les sacrifices pour en arriver là. Je coupe la ligne en 9h17.



3h05 pour ce marathon, je limite quand même la casse. Je me rappellerais toujours de la souffrance de ce 1er ironman. L’impression d’avoir été en perdition pendant 27km, j’ai marché très souvent, pourtant grâce à mon début de course le chrono n’est pas si mauvais que ça. Avec davantage d’entraînement à pied je sais que j’ai les moyens de faire beaucoup mieux, et c’est là l’essentiel.

9h17 à Nice pour un 1er ironman et après seulement 1 an de triathlon, je ne peux être que satisfait. Pourtant ce chrono ne suffit pas pour se qualifier à Hawaï… dans n’importe quelle catégorie la qualif était acquise mais pas en 30-34, groupe d’âge étrangement relevé cette année…Je termine seulement 9e de mon groupe d’âge. A titre de comparaison, le 9e pro a terminé derrière moi en 9h22… Tant pis ce n’est que partie remise !!

Félicitations à Manon qui termine 2e de sa catégorie en 10h39, 19e fille au scratch, avec un temps vélo canon ! (9e temps fille en 5h29) et qui se qualifie pour Hawai.

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Un grand merci à tous les proches qui sont venu nous soutenir ! A très bientôt pour des nouvelles