Objectifs |
 retour | Compte rendu de course |
|
|
2013-06-16 | Championnat France Duathlon LD | *** | 7 |
|
Direction cambrai pour les championnats de France élite de duathlon longue distance. Course parfaitement organisée, sur le format 7 / 60 / 14 qui devraient bien me convenir. Très en forme ces derniers temps, j’avais pour objectif de faire un top 10 en élite.
Les conditions sont relativement bonnes : pas bcp de vent, et une quinzaine de degré au début de la course (et oui c’es le Ch’nord !!)
Dès l’heure de dépôt des vélos dans le parc, je me sens un peu en touriste avec mon vélo de route alors que tous les élites sont en CLM et équipés aéro de la tête au pied… Mais qu’importe, c’est dans les cuissots que se joue la course !!
Mon schéma de course est simple : faire une cap 1 très en dedans, afin de garder des forces pour le vélo (mon point faible), et surtout de réaliser une grosse cap 2 (mon point fort).
A 9h le départ est lancé, après la présentation de tous les coureurs élites. Dès le début, je pars prudemment et me cale sur mon garmin pour rester entre 18 et 18.5 km/h. Les autres concurrents partent bien plus vite et je me retrouve environ à la 40e place au bout de 2km, bien loin de la tête de course. Sans accélérer, je remonte un à un mes adversaires partis trop vite pour finalement arriver au parc en 8e position, sans la moindre fatigue.
Après une transition catastrophique (problème avec le jugulaire de mon casque), j’enfourche le vélo pour le début des hostilités !
Le parcours de 60km en 2 boucles est assez roulant, peu de relances, quelques légères bosses qui passent bien, la principale difficulté étant la présence d’un sol rugueux sur quelques km, qui plus est avec un vent légèrement défavorable dans cette partie.
Dès les premiers km, je commence à prendre quelques coups au moral car je me fais littéralement déposé 3 ou 4 fois par de gros rouleurs, bien positionné sur leurs machines, quand moi je suis debout sur les pédales pour essayer de relancer face au vent dans les bosses. Je commence à perdre confiance, mais je m’accroche. La fin de la boucle est plus roulante et j’arrive à garder quelques coureurs en point de mire, je termine le 1er tour à plus de 39km/h donc conforme à mes prévisions, ce qui me rassure un peu. La 2e boucle passe mieux même si je perds encore quelques secondes sur mes concurrents directs pour le top 10.
Je relâche sur les 3 derniers km et pose le vélo en 14e position. Après une 2e transition catastrophique (je me trompe d’endroit pour poser mon vélo !!), je pars sur les 2 boucles du parcours à pied (14km) en compagnie de Charlélie April. Très vite, je sens que j’ai de bonnes jambes et je me fixe comme objectif au dessus de 17 km/h. Je reprend rapidement quelques concurrents puis au bout de 3km c’est fini, il n’y a plus personne devant !! Difficile pour garder la motivation !
Sur la 2e boucle, on double des concurrents attardés (qui sont eux sur leur 1ere boucle). Du coup il devient impossible de différencier si les gens devant moi sont des concurrents direct ou des attardés. Je n’ai aucune idée des écarts sur un possible top 5, donc je maintiens mon rythme car sans être à la bagarre, c’est dur de trouver la motivation pour gagner quelques secondes supplémentaires.
Je termine finalement à la 7e place en élite (9e de la course), avec tout de même le 3e temps cap2. Je suis très satisfait car mon rythme tant à pied qu’à vélo a été conforme à mes prévisions. J’ai juste un peu de regrets quand j’apprend qu’il y avait 2 places à gagner à moins de 40s devant, surtout en voyant mon temps perdu sur les transitions.
Cependant, c’est surtout un gros travail à vélo qui s’impose si je veux viser plus haut, à commencer par m’équiper en matériel aéro (vélo et casque) et travailler mon positionnement.
J’ai beaucoup appris sur cette course, qui me donne beaucoup d’espoirs pour la suite, notamment pour bien figurer sur les half ironman qui restent mon objectif pour la 2e partie de saison.
|
|
|
|
|
|
|
